Dans une ferme, il y avait un cheval dont le box était à côté de la soue du cochon.
Un matin quand le fermier est arrivé, il a vu le cheval couché dans son box, malade. Il va voir le cheval qui est bien fatigué, et inquiet, il appelle le vétérinaire. Le vétérinaire ausculte le cheval et le trouve effectivement bien malade. Il lui fait une injection et dit au fermier que son cheval doit se reposer, et qu’il repassera le lendemain.
Le lendemain, le cheval est toujours couché, toujours bien malade. Le vétérinaire lui fait une seconde injection, plus forte et échange avec le fermier. Il lui dit qu’il est inquiet, que le cheval est dans un état grave et qu’il reviendra le lendemain. Mais il lui dit que si le cheval reste couché encore le lendemain, il y a peu d’espoir de le guérir. Le cochon qui entend cela est bien triste car les deux animaux sont bien amis.
Le troisième jour, le cheval est encore couché. Le vétérinaire lui fait une nouvelle injection. Il dit au fermier que si le cheval est encore couché le lendemain, il n’y a plus d’espoir. Il faut mieux alors ne pas le laisser souffrir, et il lui fera une dernière injection pour l’endormir définitivement. Le cochon est très affecté, et il va parler au cheval, lui dit qu’il doit absolument se lever le lendemain sinon, le vétérinaire va le tuer.

Le jour suivant, le cochon entend le vétérinaire qui arrive dans la cour de ferme. Il va vite vers le box du cheval et l’encourage pour qu’il se lève. Le cheval avec difficulté, lentement, en faisant beaucoup d’efforts, fini par arriver à se mettre sur les genoux, puis se redresser un peu, et en s’appuyant sur les parois du box, il fini par se tenir debout, les jambes un peu tremblantes. Le cochon qui l’a encouragé pendant tout ce temps est heureux de voir son ami debout. Le vétérinaire arrive au box avec le fermier et ils constatent que le cheval s’est redressé.
Alors tout heureux de cela, le fermier s’exclame en s’adressant au vétérinaire : « Allez, vous viendrez bien fêter cela dimanche, pour fêter cela, on va tuer le cochon ! »